par Prof. Harald Wallach


Théories du complot dans la crise du COVID-19

Théories

« Il n’y a rien de plus pratique qu’une théorie. », aurait dit Einstein. Qu’il soit réel ou inventé, c’est un bon dicton. Cette fois, je veux mettre en lumière la fonction des théories dans la science normale, mais aussi pendant la crise du COVID-19, où – ne vous approchez pas de moi – on crie « théorie du complot ! ».

Alors, qu’est-ce qui est « utile » dans une théorie ? Les théories, dans leur sens large, guident nos perceptions. Elles expriment nos attentes et ce, basé sur nos connaissances préalables. La théorie de tous les jours disant que le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest est une expérience partagée. Le regroupement d’expériences antérieures dans une attente, en accord avec laquelle nous agissons, est utile ou, comme le dit Einstein, pratique. Car ces expériences nous permettent de ne pas avoir à tout développer à nouveau. La perception sans théorie ne fonctionne que très rarement, ou du moins ne fonctionne que dans des états de conscience particulièrement purifiés. Husserl, qui est à l’origine de la phénoménologie, a dit que nous devions mettre de côté toutes nos préconceptions (c’est-à-dire : théories) si nous souhaitons percevoir la réalité comme elle est [1]. C’est une noble vocation, qui est également créée, encore et encore, par les traditions de méditation spirituelle, afin d’abandonner tout conditionnement mental, ce qui permet de ne percevoir que l’instant présent. Si vous méditez beaucoup, vous pouvez y parvenir de temps en temps. Mais il serait trop épuisant de le faire en continu. Nous sommes également des êtres historiques et nous regroupons nos expériences – individuelles et culturelles – en modèles intérieurs du monde. En sciences, de tels modèles sont appelés « théories ».

C’est pourquoi nous n’avons pas besoin, à chaque fois, de tester si un verre se briserait en tombant sur du carrelage. Nous le savons, tout simplement. En sciences, les théories combinent les expériences que nous avons faites systématiquement. En physique, par exemple, la théorie de Newton regroupe l’expérience des pommes tombant de l’arbre, mais aussi le fait que les boulets de canon suivent une trajectoire parabolique (et ne suivent pas une ligne droite), avec le fait que les planètes tournent sur elles-mêmes et autour du soleil. Quelque chose d’intéressant se produit ici ; différents types de phénomènes – des pommes tombant d’un arbre, des boulets de canon, des planètes dans l’espace – sont combinés dans un seul modèle et donc expliqués parcimonieusement.

La parcimonie fait le bonheur des chercheurs depuis que William Ockham (Fig. 1) a formulé son principe de parcimonie lors de son cycle de conférences à Oxford sur le Commentaire sur les phrases de Petrus Lombardus vers 1318. En fait, c’est un axiome qu’il n’a jamais prouvé, mais qui a du sens : « On ne devrait pas assumer des entités au-delà de ce qui est nécessaire » (« quia pluralitas non est ponenda sine necessitate » [2, S. 59] – « car une pluralité d’entités ne devrait pas être demandée sans que ce soit une nécessité » est une variante classique). Depuis qu’Ockham a formulé son principe de parcimonie, aussi connu sous le nom de « rasoir d’Ockham », ce dernier est devenu un des principes généraux de la science : l’élaboration d’une théorie parcimonieuse, qui comprend le moins de constructions théoriques possible.

C’est pourquoi la théorie de Newton est si brillante. La physique l’a affinée. La théorie quantique ainsi que la théorie de la relativité consistent en quelques équations qui relient un grand nombre de phénomènes individuels. Mais surtout, de telles théories permettent un grand nombre de prédictions souvent complètement contre-intuitives. La théorie quantique par exemple permet la prédiction d’états intriqués, c’est-à-dire liés, sans la médiation de signes causaux, qui peuvent certainement être généralisés au-delà des situations strictement physiques. [3]

Figure1 – Dessin à l’encre représentant William Ockham, dans un manuscrit d’Oxford. Probablement le premier dessin représentant un philosophe.

Les théories regroupent donc les expériences individuelles et cartographient une structure sous-jacente. Cette structure est, bien évidemment, toujours hypothétique. La théorie quantique est une structure hypothétique mathématique, qui est utile tant qu’elle est empiriquement confirmée, tant qu’elle émet de nouvelles prédictions et tant qu’elle peut être utilisée pour bien décrire certains champs de la réalité. Les théories ne sont pas vraies ou fausses. Elles sont utiles, confirmées ou réfutées, ou dans la plupart des cas utiles dans certains domaines et moins utiles dans d’autres. La relativité est utile pour comprendre les dimensions espaces-temps cosmiques, mais n’a que peu de pertinence dans la vie de tous les jours.

Dans mon domaine initial, la psychologie, qui est une science assez récente, on trouve une pléthore de théories. Souvent, ces théories se contredisent ou même s’annulent. Parfois, elles se complémentent. Parfois, vous ne pouvez voir la complémentarité qu’en regardant une deuxième fois et en prenant votre temps. Par exemple, la théorie psychanalytique introduite par Freud est basée sur les impulsions inconscientes. On dit qu’elles sont les fonctions qui contrôlent notre comportement. Apprendre des théories implique des procédés qui sont automatiques, tels que le conditionnement classique, mais cela rejette le concept d’inconscient dynamique. Pendant des décennies, la discussion a fait rage concernant qui avait la meilleure théorie. Quand j’étais étudiant, dans les années 70 et 80, la doctrine conventionnelle était de dire que la psychanalyse n’était qu’une absurdité. Je l’ai moi-même cru de nombreuses années, jusqu’à ce que je commence à travailler de manière pratique et que je réalise que les concepts tels que les traumatismes inconscients et les colorations émotionnelles pré-conscientes sont utiles pour comprendre nos comportements. La tendance scientifique actuelle est plutôt d’accepter l’existence de processus inconscients, parce qu’ils ont également été prouvés sur le plan neuroscientifique. En effet, le conditionnement se fait également de manière inconsciente et, sur le plan clinique, une reconstruction plus dirigée vers le passé et une analyse du comportement relié au présent ne sont pas nécessairement incompatibles.

Les théories peuvent donc parfois, même si elles semblent être contradictoires, éventuellement s’enrichir, converger et peut-être même fusionner pour créer une nouvelle théorie. Cette fusion n’a pas encore eu lieu dans le domaine de la physique, par exemple, où la théorie de la relativité et la théorie quantique semblent se tenir côte à côte, sans être connectées. Nous pouvons nous réjouir de la poursuite du développement théorique, car cela créera de nouvelles possibilités. [4]

Les théories dans la pandémie du COVID-19

En sciences, les théories sont souvent nombreuses et en concurrence. Car elles ouvrent de nouvelles perspectives. Si la psychanalyse n’avait pas été concurrencée par la théorie comportementale, nous aurions une psychologie très unilatérale mais aussi, probablement, peu utile sur le plan factuel. La pluralité des théories reflète la diversité des perspectives.

J’ai remarqué dès le début de la crise du COVID-19 qu’une pluralité d’opinions, sans parler de théories, étaient « bannies » pendant la pandémie. Non pas par décret explicite, mais par déclarations publiques. Le récit principal du virus tueur devait rester pur ; il est issu de la nature, a fait irruption chez nous et on doit le combattre de toutes nos forces, principalement grâce à des confinements et à la vaccination. Quiconque remet en cause ce discours en posant des questions, ou même en proposant des explications alternatives, est un « théoricien du complot ». Le terme « théorie du complot » est un code signifiant « interdiction de penser ». Il désigne l’idée que ce que nous voyons et la façon dont cela est généralement interprété – par la presse, les politiciens, plusieurs professionnels et les dirigeants – ne représente pas l’ensemble de la réalité. Il désigne également le refus de croire à ce récit. Et en tant que telle, il définit une certaine forme de déviance sociale. Cela a été communiqué très rapidement : qui est un théoricien du complot est stupide, de droite, a tendance à être malveillant, car il pourrait représenter un danger pour les autres. Personne ne souhaite cela. Donc, il vaut mieux qu’il n’y ait pas de théorie du complot, mais seulement une théorie unique, authentique et véritable. Il existe également quelques variantes et déviations mineures. Mais le grand écart se situe entre l’idée que des personnes mal intentionnées ont uni leurs forces en secret, et l’idée qu’une telle chose ne se produirait jamais. Parce que si c’était le cas, tous nos politiciens, les rédacteurs intelligents des journaux, de la radio et de la télévision, les personnes intelligentes de nos académies ne seraient pas aussi intelligents que nous le pensions, ou alors, ils se seraient fait avoir et n’oseraient pas l’admettre. Après tout, qui apprécie admettre qu’il a été dupé ?entweder doch nicht so klug, wie wir denken, oder sie wären irgendwie einem Trick auf den Leim gegangen und wollen das nicht zugeben. Denn wer gibt schon gerne zu, dass er sich hat täuschen lassen?

Je voudrais maintenant vous inviter à mettre de côté tous les interdits de penser et à examiner quel modèle théorique convient le mieux pour comprendre ce qu’il s’est passé lors de la pandémie. À mon avis, cela serait un mélange de différents modèles. Mais attendons de voir.

Le terme « théorie du complot »

Le terme « théorie du complot » est plus ancien, mais il est généralement mentionné en relation avec un document de la CIA : Dispatch 1053-960. Ce document a été envoyé par la CIA à tous ses agents et opérateurs. Il portait sur la manière de contrer les critiques du rapport de la Commission Warren. Ce rapport est le rapport officiel de la commission Warren sur l’assassinat de John F. Kennedy, qui a conclu que Lee Harvey Oswald était un assassin agissant seul, qui avait tué le président, et que les autres hypothèses étaient fausses et improbables. Malheureusement, Lee Harvey Oswald ne pouvait pas être interrogé, car il avait été assassiné peu de temps après son arrestation. L’histoire est très bien décrite par Talbot [5]. En général, le livre The Devil’s Chessboard peut être recommandé à tous ceux souhaitant comprendre les complots et leurs théories correspondantes, surtout à ceux qui croient que de telles conspirations sont généralement fausses. Dans son analyse, Talbot montre de manière convaincante que l’histoire présentée par le rapport Warren ne tient pas la route pour plusieurs raisons.

Le document Dispatch 1053-960 avait pour mission d’ordonner aux agents du monde entier de travailler à dissiper les doutes sur la théorie du rapport Warren ; en influençant la presse, l’opinion publique, les politiciens, en qualifiant de « théorie du complot » tout ce qui allait à l’encontre de la théorie avancée dans le rapport Warren. Depuis lors, toute personne qui exprime une telle théorie est considérée comme folle. Personne dans la presse dominante ne souhaite cela, et certainement aucun politicien. Par conséquent, l’appel ou l’accusation « théorie du complot ! » est le moyen le plus efficace pour exclure les opinions dissidentes ou réduire les théories à une seule, à savoir l’opinion dominante.

Interessanterweise war diese Aktion beim Warren-Report wenig erfolgreich. Bis weit nach 2015 war die

Il est intéressant de noter que cette action n’a pas eu beaucoup de succès avec le rapport Warren. Jusqu’à bien après 2015, la majorité des Américains étaient convaincus qu’Oswald n’était pas le meurtrier solitaire que le rapport présentait, mais qu’il avait probablement des complices. (https://www.sc.edu/about/offices_and_divisions/research/news_and_pubs/caravel/archive/2019/2019_doubt.php; https://www.history.com/news/9-things-you-may-not-know-about-the-warren-commission).

Nous ne connaîtrons peut-être jamais la vérité ou alors seulement dans plusieurs années, lorsque de nouvelles données sortiront des archives. Mais les exemples montrent que le terme « théorie du complot » est une interdiction de penser imposée par les autorités. Et cela ne fonctionne pas toujours bien, surtout lorsqu’il est utilisé pour couvrir un mensonge.

Pour bien classer les théories du complot, il faut distinguer les théories erronées de celles qui citent des aspects corrects, voire qui sont globalement correctes. Les théories ne sont pas toutes fausses juste parce qu’elles mentionnent une conspiration. Et toutes les théories qui soutiennent que ce que nous voyons est toujours faux ne sont pas correctes. Je m’étais déjà référé au livre très utile de mes collègues Alan Schink et Andreas Anton, qui font bien la différence. [6]

Il existe un certain nombre de bons exemples de théories du complot qui se sont avérées être absolument fausses, comme le récit utilisé par les nazis insinuant qu’il y avait une conspiration juive mondiale, pour laquelle un faux document des « Sages de Sion »  a été inventé, ou d’autres idées farfelues comme celle selon laquelle les extraterrestres sont déjà parmi nous.

Il existe un certain nombre de théories à moitié vraies. On peut lire dans la littérature scientifique que des tentatives d’influencer la météo ont été faites de temps à autre [7]. Il est certainement exagéré de dire que toutes les traînées de condensation des avions sont des « traînées chimiques » qui répandent des toxines dans l’atmosphère. Ceci est un exemple de théorie avec un fond de vérité, mais dont l’enveloppe est faussée.

Il y a beaucoup d’exemples de théories du complot qui étaient, dans un premier temps, qualifiées de la sorte, mais qui se sont avérées être correctes. Ou encore des conspirations qui n’étaient même pas nommées comme telles, mais qui étaient néanmoins de réelles conspirations. Un exemple bien connu de l’histoire récente est le pacte Hitler-Staline, qui contenait un protocole additionnel secret promettant des parties de la Pologne à l’Union soviétique. Un autre exemple est la fausse attribution de l’incendie du Reichstag en 1933 à des conspirateurs juifs, qui était en fait une opération « sous fausse bannière » des nazis. En réalité, c’est avec cette fausse accusation que les nazis ont jeté les bases de la loi d’habilitation du Reich, c’est-à-dire les lois d’urgence qui ont ensuite permis à Hitler de régner assez facilement, bien que la Constitution à proprement dit n’ait jamais été abrogée. Une conspiration célèbre qui n’a eu besoin d’aucune théorie est l’assassinat de César, qui avait été précédé d’une longue préparation et de pourparlers clandestins.

Les complots existent aussi en République fédérale d’Allemagne. Le fameux trou de Celle, l’explosion d’un mur de la prison de Celle afin que les membres de la RFA qui y étaient emprisonnés puissent s’échapper, a d’abord été imputé aux militants de gauche. En fait, comme il s’est avéré par la suite, c’est le service de renseignement lui-même qui a lancé cette action. Les tentatives secrètes de « contrôle mental » de la CIA, MK-Ultra, ont également été considérées pendant longtemps comme une « théorie du complot », jusqu’à ce qu’elles soient historiquement bien examinées et prouvées. Là encore, on peut lire beaucoup de choses chez Talbot [5] ou Anton et Schink [6], Ganser et d’autres [9, 10].

Ou souvenons-nous des conspirations plus récentes : le « mensonge de l’incubateur », mis en scène précisément par l’agence qui a organisé une partie de la campagne de relations publiques pour faire accepter la stratégie COVID-19 de l’OMS aux États-Unis [11, p. 283]. Une infirmière y avait rapporté comment des soldats irakiens avaient sorti des enfants des couveuses au Koweït et les avaient tués. Cette histoire a suscité de vives émotions, la population était prête pour la première guerre du Golfe. Par la suite, il s’est avéré que cette histoire était un mensonge. L’infirmière présumée était la fille de l’ambassadeur du Koweït aux États-Unis. (https://www.sueddeutsche.de/politik/pr-agentur-hill-knowlton-schmutzige-sprechblasen-1.179920)

De tels complots existent également dans le secteur médical ; l’industrie du tabac, puis l’industrie pétrolière ont essayé de tromper le public en utilisant toujours les mêmes personnes et les mêmes mécanismes [12]. J’ai souvent fait référence à Peter Gøtzsche qui, dans ses livres, cite des tas de preuves de la manière dont les grands groupes pharmaceutiques ont délibérément, sciemment et à dessein trompé le public, les autorités et les consommateurs sur la nature problématique de leurs produits. Pfizer est en tête du Panthéon des fraudeurs selon Gøtzsche. En 2009, le conglomérat a payé l’amende la plus élevée jamais infligée : 2,9 milliards de dollars. Pour avoir menti, corrompu les autorités, fait de fausses déclarations et dissimulé des effets secondaires dangereux  [13, p. 25]. Ce ne sont pas des théories du complot, ce sont de vrais complots.

Ce que je veux dire, c’est que l’appel à la « théorie du complot » n’est rien d’autre que de la folie. Car cela implique une interdiction de penser. Les théories du complot sont souvent stupides et erronées. Mais elles sont également souvent justes. Et dans plusieurs cas, c’est un mélange des deux. Plus la conspiration est farfelue, plus il est difficile d’aller au fond des choses, et les « preuves », comme dans le cas des tentatives MK-Ultra de la CIA, ne sont souvent visibles que des décennies plus tard, lorsque les archives sont ouvertes ou que les dirigeants ont perdu tout intérêt à garder le secret.

COVID-19 – Complot ?

Et c’est précisément parce que j’ai suivi tout cet historique pendant des années que je suis aujourd’hui tout à fait enclin à voir dans la crise du COVID-19 une conspiration plutôt qu’un hasard et la réaction sage de la politique plutôt comme une catastrophe. Je ne vois pas le schéma dans son ensemble et il peut aussi s’agir d’un mélange très complexe de hasard et d’intention. Comme je l’ai déjà dit, une théorie est une façon d’ordonner les perceptions, les expériences, les impressions sensorielles. Il faut les adapter lorsque de nouvelles données apparaissent. Il faut les rejeter lorsque des preuves contraires évidentes apparaissent. Et il faut surtout avoir une tolérance suffisante à l’ambiguïté pour ne pas se précipiter dans une direction et oublier tout le reste.

Ci-dessous, le tableau regroupe mes pensées à voix haute ou écrites au sujet de ce qui est en faveur ou en défaveur d’une théorie du complot, ou comment les phénomènes peuvent être perçus. Cette liste n’est certainement pas exhaustive et peut-être est-ce dû, à certains égards, à mon manque d’imagination ou à mes préjugés, mais elle incitera peut-être à trouver de meilleurs modèles.

PhénomèneExplication conventionnelleExplication complotiste
Le SARS-CoV-2 détient un site de clivage de la furine que l’on ne trouve normalement pas dans ce type de virus  chez les chauves-souris dans la nature, ce qui le rend dangereux pour l’homme. [14-16]Mutation aléatoire avec une probabilité a priori très faible.Inséré ou obtenu par passage en laboratoire par des lignées de cellules humaines en laboratoire.
L’Eco-Health Alliance de Peter Daszak, un partenaire direct du laboratoire de Wuhan, a longtemps financé la recherche sur le coronavirus à Wuhan avec des fonds américains (DARPA, NIAID), externalisant ainsi des recherches qui avaient été interdites aux États-Unis. [11, 17]Eh bien, cela peut se produire.Des recherches ciblées et délibérées ont été menées sur le développement de virus pathogènes à partir de souches de coronavirus.
Avant même que l’hypothèse du laboratoire ne se fasse entendre, elle a été bruyamment combattue par la crème de la crème des virologues. [18, 19]Ils souhaitaient éviter la panique.Ils souhaitaient dissimuler un éventuel accident de laboratoire.
Cependant, toutes les personnes impliquées étaient au courant, comme le prouvent des documents déclassifiés. [17]Dissimulation.Dissimulation, mensonge.
Bill Gates investit dans BioNTech dès l’automne 2019.Confiance en la technologie.La technologie doit être disponible à temps ; grâce à la participation d’une petite entreprise allemande disposant du savoir-faire, la technique peut être exportée vers les États-Unis tout en satisfaisant Angela Merkel.
Depuis 2001 au plus tard, toute une série de jeux de simulation préparent le monde à une situation d’urgence ; pendant la pandémie de coronavirus, ce sont exactement les actions qui y ont été prescrites qui sont mises en œuvre. [20]Dieu merci, nous étions bien préparés.Un briefing détaillé et répété a permis de mettre en pratique les mécanismes nécessaires.
Au début de la crise, la phrase « la vaccination est libératrice » a été répétée sans cesse.Car c’est le cas.Car l’introduction à cette nouvelle technologie de vaccination était leur but.
Bill Gates passe environ 7 minutes au journal télévisé du 12 avril 2020 au soir, pour expliquer comment on peut vaincre le coronavirus avec un vaccin : lorsque nous aurons vacciné 7 milliards de personnes, la crise sera terminée.Il a raison et c’est un homme qui en sait beaucoup.Gates has gained the power to express his opinion on public TV through many donations to all kinds of media houses and foundations.
Il n’y a pas d’alternative aux nouveaux vaccins.Car c’est comme ça.Car leur but était d’introduire ce nouveau vaccin.
Les médicaments à base d’ARN messager (ARNm) existent depuis environ 20 ans ; ils n’ont jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché parce que la dose du produit final qu’ils génèrent n’est pas contrôlable.Maintenant, la pandémie a changé la situation.Seule une situation d’urgence globale permet de faire approuver ces substances par une autorisation d’urgence.
Les autorisations d’urgence pour les nouveaux vaccins ne sont légalement possibles que s’il n’existe aucun traitement thérapeutique.C’est tout à fait le cas : il n’y a pas de traitement thérapeutique.Il existe une pléthore de traitements précoces [21], mais ils ont été éliminés ou rendus non pertinents par d’astucieuses mesures administratives et de relations publiques.
Les vaccins à ARNm utilisent des nanoparticules comme transporteurs, qui elles-mêmes ne sont pas approuvées en tant que médicaments car elles sont toxiques. [22]C’est juste différent pendant la pandémie.Sans la pandémie, il n’aurait jamais été possible d’introduire de telles substances sur les marchés.
Tous les essais d’efficacité de phase 3 étaient menés sans insu dès le début [23, 24].On se trouve dans une situation exceptionnelle ; on ne veut pas priver les membres du groupe placebo de substances efficaces.C’est la seule façon de potentiellement cacher les effets secondaires et de masquer l’inefficacité à long terme.
Toutes les références aux potentiels problèmes liés à la vaccination – effets secondaires, décès – sont combattues très farouchement [par ex. : 25, 26, 27].Ce n’est pas bien que les gens s’énervent.Le faible profil d’efficacité et d’effets secondaires des vaccins est un talon d’Achille qui doit être dissimulé le plus longtemps possible.
Un dirigeant d’un fonds de remboursement légal qui déclare publiquement que ses données font état de nombreux effets secondaires des vaccins contre le COVID-19 est sommairement écarté.C’est bien.Voir ci-dessus.
Malgré l’autorisation d’utilisation d’urgence pour les vaccins, il n’y a aucune exigence réglementaire de réaliser une étude de suivi des effets et risques à long terme.Et alors ? On n’en a pas besoin.C’est la seule façon de dissimuler les effets secondaires potentiels le plus longtemps possible.
Bien que le taux de mortalité de l’infection par le SARS-CoV-2 ne soit pas très différent de celui d’une grippe grave, l’état d’urgence se poursuit longtemps après que cette information est connue et la vaccination obligatoire est en discussion. [28]Car d’autres facteurs – la prévention de la propagation, des cours graves et l’allègement de la charge pesant sur le système de santé – jouent un rôle.Ce n’est que si vous laissez les gens expérimenter les effets assez longtemps qu’ils accepteront la vaccination.
Même si les données sont fausses, les scientifiques affirment que le confinement était nécessaire. [29-31]Vous avez simplement fait une erreur.Sans ces confinements, il n’y aurait jamais eu toute cette pression pour présenter la vaccination comme la seule alternative.
Même s’il y a effectivement eu des engorgements dans des hôpitaux individuels, il n’y a eu d’engorgements dans aucune unité hospitalière ni de soins intensifs en Allemagne en 2020. [32, 33]Mais il aurait pu y en avoir sans les confinements.C’est le fait de parler d’une saturation du système qui a permis – légalement et politiquement – de mettre en avant la vaccination comme notre salut.
Les confinements n’étaient pas une mesure efficace. [34, 35]Mais on ne le savait pas.Ils ont aidé à faire peur aux gens et ainsi à les préparer pour la vaccination.
Il n’y a pas grand-chose à dire sur l’effet protecteur des masques, mais beaucoup à l’encontre de leur utilisation, sauf dans les situations à haut risque [36-38] ; néanmoins, ils sont de plus en plus souvent imposés dans toutes sortes de situations.Mieux vaut prévenir que guérir : peut-être que ce sera utile après tout.Les masques sont un nocebo parfait : ils sont un rappel constant du danger imminent. [39]
Les chiffres officiels ne sont pas standardisés depuis le début de la pandémie.Il est important que les gens sachent combien d’infections il y a.Ce n’est que par le biais de rapports non standardisés qu’une peur suffisante peut être générée.
Durant la crise du COVID-19, des mécanismes de comptage (tableaux de bord) extrêmement fonctionnels, financés et préparés de longue date, ont vu le jour très rapidement.Dieu merci, quelqu’un y a pensé à temps.Sans cette visibilité, il n’y aurait pas de pandémie. [40]
Très tôt, des centres de dépistage ont été mis en place. [41]Sans tests, nous serions restés dans l’ignorance.Les tests ont joué un rôle central dans le fonctionnement de la machine de la pandémie.
Les tests sont hypersensibles et relativement peu spécifiques. [42]On ne veut rien laisser passer.C’est la seule façon de contrôler le nombre de cas (vers une augmentation).
On ne peut être admis à certaines activités que grâce à des tests.Il faut briser les chaînes d’infection.C’est la seule façon d’exercer assez de pression et de générer assez de peur.
Des applications de traçage et de suivi sont utilisées partout pour tenter de trouver les sources d’infection.Parce que c’est la seule façon de la contrôler.Parce que c’est une bonne préparation et un bon entraînement pour d’autres procédures de contrôle.
Entre 2010 et 2019, diverses fondations et ONG ont investi des milliards pour préparer les gouvernements, la presse, les universités et d’autres organisations pour une pandémie ; à partir de 2019 et pendant la pandémie, les contributions de ces organismes ont été très modestes [11].C’était important de se préparer.La préparation était le but de l’exercice ; parce qu’avec la grippe porcine en 2008, la campagne de vaccination a été un échec.
Tous les gouvernements ont promis aux fabricants de vaccins qu’ils seraient exemptés de toute réclamation pour dommages et intérêts et assument donc la responsabilité. [11]C’est vrai, car les gouvernements voulaient les vaccins.C’est la seule façon pour que les bénéfices soient clairement calculés et les risques socialisés.
Une grande partie de la population croît au discours dominant, est prête à se faire vacciner et accepte tout plus ou moins volontiers ; une nette minorité, en revanche, y reste fermement opposée. [43]La majorité est souvent plus grande que la minorité.Certains sont vigilants ou suspicieux.
Les promesses de libération liées à la vaccination ont été adaptées au fil du temps : d’abord une dose, puis deux, puis trois, puis peut-être à l’infini ?On ne pouvait pas le savoir avant.On aurait pu le savoir, c’était intentionnel et cela favorise le modèle d’entreprise.
La vaccination ne prévient pas les infections et la réduction drastique du risque de conséquences cliniques réelles (maladie grave, décès) est inconnue, car elle n’a pas été étudiée dans le cadre d’essais randomisés, et elle est probablement très faible [24, 25, 44, 45] ; néanmoins, la vaccination obligatoire continue d’être discutée au niveau politique.La vaccination obligatoire est utile de toute façon.Seule la vaccination obligatoire peut dissimuler les problèmes liés au vaccin et la faire progresser.
Les décès associés à la vaccination contre le COVID-19 sont supérieurs d’au moins un facteur 100 à ceux de toutes les autres vaccinations standardisées au même moment. [46]Vous devez juste vous en contenter.C’est une des raisons pour lesquelles cette histoire a été dissimulée si longtemps.
Bien que l’on sache depuis relativement longtemps qu’il existe une immunité croisée au coronavirus dans un large pourcentage de la population, c’est-à-dire que tout le monde ne peut pas être infecté en permanence, cette information n’a jamais été transmise ou prise en compte dans le débat.Parce qu’il y a toujours un certain nombre de personnes qui sont vulnérables.C’était le seul moyen d’entretenir le mythe de la menace et le désespoir de la situation sans vaccination.
L’opinion publiée (radio, télévision, journaux) était relativement unanime ; les contre-opinions n’apparaissaient pratiquement que dans des médias alternatifs souvent douteux.Parce que les têtes les plus intelligentes sont dans les médias de qualité.Les médias grand public fonctionnent avant tout de manière systémique et sont guidés par les opinions autorisées [47].
La critique du récit officiel ne pouvait bientôt plus être exprimée sans que ceux qui l’exprimaient soient dénigrés et traités de « contradicteurs », « négationnistes de l’affaire COVID-19 », « commères » ou autres ; et en effet, parfois, ce sont aussi principalement des groupes politiques extrêmes qui exprimaient les critiques de manière particulièrement forte.C’est vrai, il fallait trouver un terrain commun.Ce n’est qu’en excluant, en rendant invisible et en dénigrant la critique en la qualifiant de théorie du complot qu’il a été possible de conserver la souveraineté de l’interprétation.
Une armée de vérificateurs de faits, électroniques et humains, veille à ce que le récit du courant dominant reste correct.Parce que c’est important de ne pas diffuser de fausses informations.Le contrôle de l’opinion publique est central pour la crédibilité ; par conséquent, les groupes correspondants ont été mis en avant dès le début et les mesures correspondantes ont été exigées et entraînées lors de tous les jeux de simulation.
Nous sommes dans la troisième année de la pandémie : le monde occidental est vacciné à 70 % au moins ; les vaccins ne font pas ce qu’ils ont promis de faire ; les variantes du virus sont de moins en moins préoccupantes. Pourtant, le monde ne sort pas du mode pandémie.Ce ne sera possible que quand le COVID-19 sera vaincu.Il ne s’agit pas de la pandémie ; il s’agit de vendre le plus de vaccins possible ou de contrôler la situation, ou les deux.
Selon les pays, de nombreuses possibilités de participation – voyager, aller à un concert ou au restaurant – ne sont pas possibles pour les personnes non vaccinées.C’est vrai, qu’ils se fassent vacciner.Ce n’est qu’ainsi que le reste de la résistance peut être brisée et/ou qu’une procédure de contrôle correspondante (carnet de vaccination) peut être installée.
Depuis quelque temps, les enfants sont sollicités de manière particulièrement agressive pour se faire vacciner, alors qu’ils ne présentent eux-mêmes qu’un faible risque de contracter la maladie.Les enfants peuvent infecter les autres.Le nombre ne peut augmenter que si les enfants sont aussi vaccinés.

À la recherche d’une théorie appropriée

Ce qui caractérise une théorie, c’est qu’elle explique bien tous les phénomènes, aussi parcimonieusement que possible. Je n’ai pas une telle théorie. Le discours dominant est parcimonieux, cela ne fait aucun doute. Mais couvre-t-il suffisamment bien tous les phénomènes ? Je ne crois pas.

Il peut y avoir eu un accident stupide, qui a ensuite été utilisé de manière extrêmement intelligente par certains acteurs. La longue préparation par des jeux de simulation a aidé. Et soudain, tous les mécanismes que nous connaissons se mettent en place.

Dans quelle mesure est-il plausible de supposer que des fondations et des ONG, qui sont en même temps étroitement liées à l’industrie pharmaceutique, investissent des dizaines de milliards pendant une décennie entière dans des projets destinés à préparer le monde aux pandémies et aux comportements correspondants, pour ensuite interrompre ce financement au moment même où la pandémie arrive ? Dans son nouveau livre, Röper détaille très précisément les données pertinentes [11]. La conclusion de ce travail est la suivante : il s’agissait dès le départ d’installer cette vaccination, car elle ouvre la voie à un nouveau modèle commercial et peut-être même à un nouveau modèle de société.

La version minimale et parcimonieuse d’une théorie est celle d’un accident de laboratoire, qui déclenche alors tous les mécanismes pratiqués de manière presque automatique, de sorte qu’il n’est plus nécessaire de planifier grand-chose. Ce modèle a le charme de ne pas avoir de malfaiteurs tapis dans l’ombre, à l’exception des chercheurs de laboratoire qui ont semé la pagaille avec leurs recherches militaires et qui devraient être plus sévèrement contrôlés, comme le réclament désormais des scientifiques allemands. (https://www.cicero.de/aussenpolitik/hamburger-erklarung-2022-gain-of-function-wuhan-corona-drosten-wiesendanger). Cependant, cette théorie a été contredite par des faits plus récents : 

  • La pandémie n’a pas pris fin, bien que le drame se soit calmé.
  • La vaccination est encouragée alors qu’il y a extrêmement d’effets secondaires par rapport à d’autres vaccins.
  • La critique de la vaccination et la mention de ses effets secondaires s’apparentent à un crime de lèse-majesté.
  • Le peu de variation dans les réactions, du moins dans les pays occidentaux.
  • Les vaccins pour enfants font l’objet d’une publicité très agressive.

Pour ces raisons et d’autres encore, je ne pense pas que cette version soit suffisamment forte. Le discours dominant n’est, pour moi, pas (ou plus) viable. Après tous les phénomènes énumérés ci-dessus et la faiblesse des explications conventionnelles, peut-on encore croire le discours dominant ? Un activiste israélien, Avital Livny, qui a créé un site web avec des témoignages des victimes de la vaccination en Israël, le Testimonies Project [Projet témoignages] (https://www.vaxtestimonies.org/en/ ), a récemment dit au grand jury (https://www.grand-jury.net/) – qui examine la probabilité d’un complot sous une forme légale – le quatrième jour : « En Israël, la différence entre une théorie du complot et la réalité est de 6 mois. »

Un « Plandémie », une action longuement planifiée avec pour but une nouvelle intervention médicale, le vaccin à ARNm, serait une théorie qui permettrait à la plupart des phénomènes d’être compris sans problèmes, même si cela ne nous plaît pas. Car cela signifie que notre élite politique est soit aveugle, soit corrompue, soit dépendante ou même les trois à la fois. Cela voudrait également dire que notre élite intellectuelle, sans aucune exception, est à la fois aveugle et dépendante, ou au courant mais lâche. Ce qui ne serait pas rassurant non plus.

L’évidence de la ploutocratie, c’est-à-dire du règne des riches qui dirigent dans l’ombre et orientent l’action des politiques par le biais de réseaux très privés, serait un autre modèle avec un certain statut intermédiaire. Ici, l’élément déclencheur serait peut-être un accident fortuit. Mais ensuite, très rapidement, les groupes de bénéficiaires se rendent compte qu’il est possible d’utiliser cet « accident » de manière lucrative et commencent à influencer la politique en conséquence. Ce modèle intermédiaire est contredit par le fait que certaines actions centrales, comme l’engagement de Gates auprès des entreprises concernées, ont eu lieu bien avant l’apparition de la pandémie.

Peut-être y a-t-il d’autres versions qui permettraient à nos dirigeants politiques de mieux se faire valoir, telle que : au début, par exemple, ils pensaient qu’un microbe provenant d’un dangereux laboratoire devait être combattu à tout prix, puis ils ont renforcé cette croyance afin de ne pas paraître indignes de confiance et maintenant, tout ce cirque a pris une existence indépendante et ils doivent le laisser continuer selon les règles qu’ils ont établies.  

Il y a-t-il d’autres plans ou idées ? Contrôler les foules pour introduire une nouvelle façon de faire de l’économie, plus connectée, plus numérique et via de grands groupes ? Comment pourrions-nous comprendre le fait que l’OMS – soutenue par de nombreux milliardaires tels que Gates ou Arsenault – est actuellement en train de discuter de la mise en place d’un régiment central de pandémie qui soumettrait en grande partie la souveraineté des États-nations aux directives de l’OMS (et donc à un contrôle bureaucratique non démocratique) (https://corona-transition.org/morgen-beginnen-bei-der-who-in-genf-die-verhandlungen-uber-ein-verbindliches) en cas de pandémie, un processus jusqu’ici inédit dans l’histoire de l’OMS ?

Ou y a-t-il d’autres objectifs que nous ne voyons pas encore, tel que le camouflage du fiasco économique dans lequel se trouve notre monde ? Peut-être que différents acteurs ayant des objectifs différents se rejoignent afin de maintenir la pandémie et la vaccination à flot ? 

Je ne pense pas que nous soyons encore en mesure de nommer la théorie applicable. Mais il me semble qu’une théorie qui se dispense de l’existence d’une quelconque conspiration ne peut expliquer suffisamment bien tous les phénomènes. Du moins les pique-assiettes en herbe qui veulent vendre leurs vaccins en ont besoin. Et c’est déjà une conspiration en soi.

Mais je pense qu’il serait sage que les faiseurs d’opinion cessent d’utiliser le terme « théorie du complot » et qu’un discours plus ouvert soit tenu à la place. 

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